Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé la présidence du gouvernement à tenir sa promesse au sujet de l’annulation de la circulaire n°4 entravant l’accès à l’information, l’élaboration des textes législatifs et réglementaires, à cet effet, et l’amendement du décret n° 2014-4030 du 3 octobre 2014 portant approbation du code de conduite et de déontologie de l’agent public.
Dans son rapport du mois de juin 2017 publié lundi, le SNJT a appelé le ministère public à traduire en justice les responsables des actes d’agression contre des journalistes dont les dossiers seront prochainement soumis à la justice.
Ces dossiers concernent essentiellement les agressions physiques et les menaces de mort dans un contexte marqué par la progression de tels actes contre les journalistes.
Le syndicat a, également, appelé l’Assemblée des représentants du peuple à mettre en place l’instance de l’accès à l’information dont, a-t-il rappelé, le processus a été retardé de 4 mois.
Selon le rapport, 24 agressions ont été enregistrées contre 33 journalistes et trois établissements médiatiques dont 6 journalistes femmes et 27 hommes travaillant pour 4 chaînes de télévision, 10 stations de radio, deux journaux, 4 sites électroniques et deux agences de presse, contre 17 agressions sur 17 journalistes et établissements médiatiques en mai dernier.
A l’inverse, les agressions commises par les sécuritaires contre les journalistes ont enregistré une baisse significative. En effet, 9 cas d’agression ont été enregistrés en mai dernier contre trois cas en juin, précise le rapport.