La Tunisie n’est pas un pays de transit pour l’immigration clandestine

Le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères chargé de l’immigration et des Tunisiens à l’étranger, Radhouane Ayara a affirmé que la Tunisie n’est pas un pays de transit pour l’immigration clandestine, appelant à l’adoption d’une approche globale en matière de gestion consensuelle de la question de la migration afin de traiter ses véritables causes.

Ayara qui participait à une conférence ministérielle sur les migrations organisée les 5 et 6 juillet 2017 à Rome par le ministère italien des affaires étrangère et de la coopération internationale et intitulée “une responsabilité partagée pour un objectif commun : solidarité et sécurité”, a passé en revue les contours de la stratégie nationale 2015/2020 dans le domaine de l’immigration et de l’encadrement des Tunisiens à l’étranger inspirée du plan d’action issu du sommet de la Valette sur la migration (novembre 2015).

Le traitement des causes de l’immigration clandestine nécessite, selon le secrétaire d’Etat, le soutien au développement et à l’investissement dans les régions les moins avancées exportatrices de migrants clandestins. Il a appelé la partie européenne à s’inspirer des conventions bilatérales que la Tunisie a conclues avec la France, la Suisse, l’Italie et l’Allemagne et qui ont largement contribué à lutter contre le phénomène de l’immigration clandestine.