Adel Dridi, propriétaire de la société de développement “YOSR”, est toujours à la prison civile de Mornaguia depuis qu’il a été arrêté le 21 juin 2013 suite à des accusations de corruption et de blanchiment d’argent.
Dridi a été interrogé le 15 février 2017, où, il a parlé en détail de son rôle dans le blanchiment d’argent rapporte en exclusivité le journal arabophone Aljarida.
Il a abordé, tout d’abord, son idée de développement coopératif avant la création d’une société légalement et a déclaré que ses relations lui avait permis de collecter des sommes d’argent pour répondre à leurs échéances afin de leur permettre de leur accorder 5 fois ce qui a été présenté et dans un court laps de temps.
Adel Dridi projetait d’élargir ses perspectives au niveau international étant donné que certains de ses clients étaient des tunisiens résidant à l’étranger. Il a commencé à attirer certains citoyens de nationalité maghrébine.
Il a noté que ce qui s’était passé en 2011 concernant l’interruption de l’activité économique pendant 10 ou 15 jours pendant la révolution lui a offert la possibilité de suspendre le programme de paiement et des avantages, et qu’il n’est pas possible de relier les fonds fournis par le client.
Il a souligné qu’il n’était pas un arnaqueur ou un délinquant qui faisait du blanchiment d’argent. Il avait des contrats sérieux avec ses clients.