Cameroun : La FIFA annule sa réunion avec les protagonistes de la crise à la FECAFOOT

La Fédération internationale de football (FIFA) a décidé de l’annulation de la réunion programmée pour le 3 août prochain à son siège à Zurich (Suisse), entre les protagonistes de la crise à la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), selon une correspondance adressée aux différents acteurs fédéraux, rapporte mercredi la presse locale.

Cette annulation a été prononcée en raison des difficultés administratives auxquelles ont été confrontés les invités à cette assise, particulièrement l’obtention de visas dont les délais sont longs et les procédures fastidieuses, selon la même source.

C’est la seconde annulation prononcée par la FIFA pour les mêmes raisons, ajoute la source.

Craignant un risque de blocage qui pourrait éclater à tout moment au sein du football camerounais, la FIFA avait décidé d’entamer une collaboration qu’elle avait jugé indispensable, estimant qu’il était nécessaire de prendre des mesures afin d’anticiper tout risque qui pourrait mettre en danger le bon fonctionnement de l’administration du football camerounais.

Il y a quelques mois, la secrétaire générale de l’instance mondiale, Fatma Samoura, avait indiqué que l’instance faîtière n’hésiterait pas à prendre ses responsabilités, si cela est nécessaire et imposera des mesures adéquates à tous.

Selon une décision rendue le 12 novembre 2015 par la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC), le président de la FECAFOOT, Tombi à Roko Sidiki n’a pas la qualité pour agir et/ou représenter l’instance dans divers actes de la vie courante et civile.

Cette sentence, rappelle la presse, avait aussi annulé l’ensemble du processus électoral organisé à la fédération et qui avait abouti à l’élection controversée du bureau exécutif, le 28 septembre 2015.

En février dernier, le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne (Suisse) avait à son tour invalidé l’élection à la présidence de la FECAFOOT de Tombi à Roko Sidiki, précisant toutefois qu’il appartenait désormais aux frondeurs de faire appliquer ladite annulation par le gouvernement camerounais.