” Le projet de loi sur la réconciliation économique ne sera jamais, jamais, jamais adopté “, a affirmé samedi le président du parti ” Tounes Al-Irada ” du haut de la tribune du premier congrès électif de son parti.
” Au cas où ce projet de loi passerait, j’appellerai le peuple à une journée nationale de colère “, a-t-il menacé à l’ouverture de ce congrès qui doit se poursuivre du 29 avril au 1er mai 2017 à Tunis et Hammamet.
Il s’agit, selon lui, ” d’appeler le peuple tunisien à manifester pacifiquement dans les rues lors d’une journée nationale de colère “.
” La révolution s’est déclenchée pour combattre la corruption et les corrompus, et je n’accepterai point leur retour “, a-t-il martelé.
” Il est manifestement tragique de voir le pouvoir en place tenter d’instaurer la corruption sous couvert de la démocratie “, a-t-il regretté.
Selon le président du mouvement ” Tounes Al-Irada “, ” tous les indicateurs viennent confirmer que la Tunisie se dirige vers la mauvaise direction particulièrement dans les domaines de l’économie et du développement. ” Le pouvoir en place a dépouillé la Tunisie de tous les acquis de la révolution “, a-t-il déploré.
A ce propos, Marzouki a plaidé en faveur de la consécration d’une économie socio-solidaire, de la recherche de nouveaux marchés et de l’instauration du pouvoir local.
Par ailleurs, le président du Mouvement ” Tounes Al-Irada ” a dit soutenir les mouvements pacifiques, mettant en garde contre les conséquences de l’usage de force à l’égard des manifestants qui, a-t-il dit, ont fait preuve d’un grand pacifisme en revendiquant leur droit à l’emploi et au développement.