Plus de la moitié des réfugiés dans le monde, inscrits auprès du Haut Commissariat des Nations-unies pour les réfugiés (HCR) sont d’origine arabe et musulmane, dont 37% sont de nationalités syrienne et somalienne, selon le rapport 2015, du HCR.
Pour Mohamed Mutlak El Hadid, président du Croissant rouge jordanien, les chiffres réels dépassent du loin ces statistiques, étant donné que le HCR ne prend pas en considération les réfugiés palestiniens inscrits auprès de l’Office de secours et de travaux des Nations-Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Pour lui, “la communauté internationale doit honorer ses engagements et veiller à protéger les vies humaines, alors que 14 régions de conflits armés sont dénombrées dans des pays arabes, sur un total de 34 régions de conflits à travers le monde. Il ne suffit pas de présenter des aides humanitaires et médicales, mais il est indispensable de définir une solution politique définitive pour les conflits dans le monde arabe”.
De son côté, le directeur local de la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Mohammed Omer Mukheir, a fait état de la complexité de la situation humanitaire dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, étant donné que 57 millions de personnes font face à des conflits armés et à des catastrophes naturelles en 2017.
Cette rencontre, qui se poursuivra pendant deux jours, sera une occasion d’aborder une multitude de thèmes, dont le rôle des associations nationales dans la lutte contre le phénomène de l’immigration clandestine, la situation des réfugiés dans le monde arabe… On prévoit, également, l’organisation d’un atelier sur le renforcement de jumelage entre les associations nationales arabes.