L’Ordre national des avocats de Tunisie a dénoncé le traitement réservé par la police aux manifestations “pacifiques ” des étudiants en droit qui revendiquaient, mardi, à la Kasbah, l’annulation des nouvelles conditions pour passer le concours de l’Institut supérieur de la magistrature.
Le Conseil de l’Ordre des avocats exprime, dans un communiqué publié mercredi, sa vive inquiétude face à “la nette régression” des libertés, notamment “la liberté d’expression” et celle de “manifester pacifiquement”.
Il exige en outre une enquête sur les agressions dont été victimes les étudiants ainsi que des poursuites à l’encontre des responsables, imputant au ministre de l’Intérieur “la responsabilité des violences policières visant à réprimer des manifestants pacifiques”.
Il appelle également l’Assemblée des Représentant du Peuple (ARP) à auditionner le ministre de l’Intérieur sur ce sujet.