Les dossiers à l’ordre du jour du Sommet arabe, les moyens de renforcer les relations bilatérales dans les différents domaines et les questions régionales et internationales d’intérêt commun, ont été au centre des rencontres qu’a eues, mercredi, en Jordanie, le ministre des Affaires étrangères Khemaies Jhinaoui avec un nombre de ses homologues arabes.
Lors de son entretien avec le chef de la diplomatie jordanienne, Aymen al-Safdi, Jhinaoui a fait part de sa considération aux efforts de la Jordanie visant à garantir toutes les conditions de réussite au Sommet arabe, indique jeudi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Au cours de sa rencontre avec son homologue libyen, Mohamed Taher Sayala, Jhinaoui a évoqué les moyens d’impulser le processus de règlement politique de la crise libyenne, en consécration de l’initiative présidentielle tunisienne et de la déclaration de Tunis pour un règlement politique global en Libye.
Lors de son entretien avec le chef de la diplomatie irakienne, Ibrahim al-Jaafari, le ministre des AE a réitéré la volonté de la Tunisie de renforcer la coopération bilatérale dans les différents domaines, à la lumière des résultats de la visite qu’il a effectuée à Bagdad les 9 et 10 mars courant, formant le vœu de voir l’Irak parvenir rapidement à rétablir la paix et instaurer la stabilité.
Rencontrant le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Abou Ghaith, Khemaies Jhinaoui a réaffirmé, selon le communiqué, le soutien de la Tunisie aux efforts visant la modernisation des structures de la Ligue et la promotion de l’action arabe commune afin de la hisser au niveau des aspirations des peuples arabes.
Dans le même cadre, Jhinaoui a eu des entretiens avec ses homologues mauritanien et marocain, respectivement Isselkou Ould Ahmed Izid Bih et Salaheddine Mezouar, ainsi qu’avec le ministre algérien des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la ligue des Etats arabes, Abdelkader Msahel.
Ces rencontres ont été l’occasion d’examiner les perspectives de coopération entre la Tunisie et les pays maghrébins frères, outre les questions d’intérêt commun inhérentes à la situation dans la région.