Un atelier de formation sur les droits des réfugiés et des demandeurs d’asile et l’amélioration de leur condition d’accueil s’est tenu, mardi, à l’initiative du comité du Croissant-rouge (CRT), à Hammam Sousse, en partenariat avec le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Y ont pris part, des cadres sécuritaires et sociaux, dans le gouvernorat de Sousse.
Actuellement, une quarantaine de familles, composée chacune de cinq membres en moyenne, bénéficient des services du CRT à Hammam Sousse en partenariat avec le HCR.
Le CRT reçoit en premier les demandes d’asile avant de les soumettre au HCR qui les examines en vue de leur accorder le statut de ” réfugié ” qui permet à leurs auteurs de rester dans le territoire tunisien, affirme à l’agence TAP Wajdi Ben Mohamed, directeur du programme de partenariat CRT-HCR.
Le Croissant-rouge tunisien, ajoute-t-il, apporte les premières aides aux réfugiés et se charge du suivi de leur situation socio-psychologique.
Il a, récemment, élaboré un projet de loi qui est en attente d’adoption par l’Assemblée des représentants du peuple.
Ce texte organise l’accueil des réfugiés en Tunisie conformément à la Convention de Genève de 1951 qui garantit la totale protection des réfugiés et leur droit à la santé, au logement et à l’éducation, dit-il précisant que 800 réfugiés et demandeurs d’asile de différentes nationalités résident, actuellement, en Tunisie.
Plusieurs organisations des droits de l’Homme ont participé à cet atelier, à l’instar d’Amnesty international (section Tunisie) et la Ligue tunisienne des droits de l’Homme qui selon son président, Jamel Moslem, a reçu plusieurs dossiers et demandes d’aide à l’obtention du statut de réfugié et du permis de séjour en Tunisie