Le président du bloc parlementaire Al-Horra pour le projet de la Tunisie, Abderraouf Cherif, a indiqué que la délégation parlementaire qui s’est rendue, samedi dernier, en Syrie, “ne représente pas officiellement l’Assemblée des Représentants du Peuple”.
Cette visite de députés s’est faite “à titre entièrement personnel” (…) dans “une tentative de rétablir les relations entre les deux pays”, a-t-il dit dans une déclaration à l’agence TAP.
Il a précisé que cette visite intervient aussi “dans le cadre de relations personnelles liant certains membres de la délégation à des personnalités syriennes”.
C’est pour cette raison que ni le président de l’Assemblée des représentants du peuple, ni le ministre des Affaires étrangères n’ont été informés de cette visite, a-t-il ajouté le député.
Abderraouf Cherif a, en outre, indiqué que la délégation est composée de sept députés. Il s’agit de Mbarka Aouainia, Mongi Rahoui, Abdellaziz Kotti, Khemaies Ksila, Issam Mattoussi, Sahbi Ben Fredj et Noureddine Mrabti.
La délégation essayera, lors de cette visite, d’en savoir plus sur les réseaux d’envoi des jeunes tunisiens dans les zones de conflit, et ce en continuité avec les activités de la commission parlementaire qui a été créée le 31 janvier dernier.
Une commission d’enquête parlementaire sur l’envoi des jeunes dans les zones de conflits a été créée le 31 janvier dernier.
D’une autre part, une source de l’ARP a affirmé, à l’agence TAP, que la visite de ces députés est “une démarche personnelle”. Aucune loi n’interdit aux députés d’effectuer des visites à l’étranger à titre personnel ou en leur qualité de membres d’un parti, a-t-il noté.
Lundi, le député du bloc parlementaire Al-Horra, Sahbi Ben Fredj, a indiqué, dans un post publié sur sa page officielle facebook, que le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Mokdad, a affirmé que “la Syrie mettra tous les moyens nécessaires à la disposition des autorités tunisiennes, officielles ou parlementaires, qui désirent connaitre la vérité sur les réseaux responsables de l’envoi des terroristes en Syrie. La Syrie ne tient, en aucun cas, à faire assumer au peuple tunisien frère la responsabilité des actes commis par certains de leurs concitoyens”.