L’Espérance de Tunis et Etoile du Sahel abordent ce week-end une nouvelle aventure africaine à l’occasion de la réception des Guinéens de Horoya Conakry samedi à Radès et les Ivoiriens de AS Tanda, dimanche à Sousse, pour le compte des seizièmes de finale de la Ligue des champions d’Afrique de football.
La compétition adopte cette année une nouvelle formule consistant à répartir les 16 équipes qualifiées au second tour sur quatre groupes de 4, et les deux premiers de chaque groupe seront qualifiés aux huitièmes de finale qui seront disputés en aller et retour.
Les deux représentants tunisiens entament cette campagne aricaine sous le signe de la “réhabilitation du football tunisien” qui a échoué à atteindre la phase de poules lors des deux dernières saisons. En 2015, l’Espérance de Tunis et le CS Sfaxien, et en 2016 le Club Africain et l’Etoile du Sahel, n’ont pu aller au-delà des huitièmes de finale.
Après une participation décevante en coupe de la CAF l’année dernière, l’Espérance de Tunis, en course également pour le titre national, retrouve la prestigieuse compétition africaine avec l’ambition d’aller le plus loin possible et de décrocher un sacre qui lui échappe depuis 2011.
En prévision de son match, la formation sang et or affiche à cette occasion complet grâce à un effectif renforcé par de nouvelles recrues à l’image de Anis Badri, Mohamed Ali Moncer et l’Algérien Hichem Belkaroui qui sera pourtant suspendu de ce tour, et qui est en mesure de réaliser cet objectif.
En l’absence de Belkaroui, le staff technique espérantiste aura le choix entre lancer Ali Machani à côté de Chamseddine Dhaouadi ou jouer la carte Khalil Chammam en milieu de défense tout en alignant le jeune Aymen Ben Mohamed dans le couloir gauche.
Le match marquera les retrouvailles entre des deux équipes qui se sont affrontées par le passé en seizièmes de finale de l’édition 1992 et qui a vu les Guinéens l’emporter grace aux tirs au but.
L’équipe de Horoya Conakry, 14 fois championne de Guinée, est actuellement leader du championnat local après 11 matches disputés, à 8 points de son dauphin Wakiria.
L’autre représentant tunisien dans cette compétition aura une mission plus difficile lorsqu’il rencontrera dimanche le double champion de la Côte d’Ivoire, AS Tanda. Une affaire qui exige de la formation étoilée de faire le plein dès cette manche aller pour éviter toute mauvaise surprise au retour à Abidjan.
Pour la deuxième année de suite en Ligue des champions, l’équipe ivoirienne croise le fer avec un adversaire tunisien après avoir été éliminéé l’année dernière par le C. Africain (0-2 à Radès et 0-0 à Abidjan), ce qui donne à cette confrontation un relent de revanche, pour l’AS Tanda.
L’Etoile du Sahel est donc avertie. Une bonne entame de la compétition est obligatoire pour espérer continuer son parcours et rééditer son exploit de 2007 qui l’a vu remporter le titre aux dépens d’Al Ahly d’Egypte.
Les coéquipiers de Aymen Mathlouthi semblent bien déterminés à réussir cette nouvelle campagne et à faire oublier leur dernière élimination en huitièmes de finale de cette même compétition face à Enyemba du Nigeria aux tirs aux buts (aller 3-0, retour 0-3).
Vainqueur de la coupe de la confédération en 2015, la formation étoilée, rappelle-t-on, a échoué l’année d’après en demi-finales face au TP Mazembe (1-1, 0-0).
En l’absence de Hamdi Naguez, convalescent après avoir subi une opération chirurgiclae, et de Ghazi Abderrazak, blessé, le staff technique étoilé pourra compter sur Rami Bedoui dans le couloir droit et Alaya Brigui sur le front gauche. Par ailleurs, la formation qui sera alignée dimanche aura un caractère offensif avec le Brésilien Acosta à la pointe de l’attaque.