L’Association Tunisienne pour la qualité de l’enseignement a estimé, samedi, que l’appel à la démission d’un ministre est une question d’ordre politique qui n’a aucun lien avec l’école, ajoutant que cela constitue un “précédent dangereux ” et menace la neutralité de ce service public.
Dans un communiqué publié samedi, l’association a appelé le Président de la République, le chef du gouvernement et le Président de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) à intervenir de toute urgence afin de lutter contre les tentatives visant à entraver le bon fonctionnement du système éducatif.
Elle a, par ailleurs, souligné que l’appui qu’elle apporte aux enseignants dans leur combat en vue de promouvoir leur situation socioprofessionnelle ne l’empêchera pas de lutter contre toutes les tentatives visant à se servir des actions militants à des fins personnelles.
Le syndicat général de l’enseignement secondaire avait organisé le 20 février 2017 des mouvements de protestation suivis d’une grève générale le 22 février courant. Il a, également, lancé un appel à mobilisation devant le siège de l’éducation le 1er Mars 2017 pour revendiquer le départ du ministre de l’éducation qui, selon lui, a, à maintes occasions, porté atteinte à la dignité des enseignants.