Le Réseau tunisien pour la justice transitionnelle a décidé lors de sa troisième assemblée générale tenue samedi de reporter l’élection d’un nouveau bureau exécutif d’un mois pour permettre aux associations membres de mieux se préparer. Les participants ont voté les rapports moral et financier et discutés de certaines questions internes.
Le président du Réseau Kamel Gharbi a affirmé que le réseau aspire à poursuivre ses activités après la fin de mission de l’Instance Vérité et Dignité.
La réunion s’est beaucoup focalisée sur les activités du réseau ainsi que sur ses relations avec l’IVD. Plusieurs intervenants ont exprimé leur préoccupation quant à la nature de ces relations.
Ils ont appelé à une meilleure collaboration avec l’IVD et les autres associations afin d’assurer la réussite du processus de la justice transitionnelle.
Les difficultés financières auxquelles le Réseau est confronté ont également été soulevées.
Au cours de 2016, le budget du réseau a été estimé à près de 43 mille dinars dont 40 mille dinars accordé par le Fonds des Nations Unies pur le développement pour le financement d’un projet relatif aux droits humains. Le reste provient des dons et des adhésions.
Crée en janvier 2012, le Réseau tunisien pour la justice transitionnelle est composé de 12 associations.