Amnesty International tire la sonnette d’alarme, dans un rapport publié lundi 13 février 2017, concernant les dérives de l’état d’urgence en Tunisie et le recours par les autorités à des pratiques violentes, similaires à celles du passé.
L’ONG évoque dans son rapport “torture, arrestations et détentions arbitraires, assignations à domicile, perquisitions sans mandat, restrictions de déplacement de suspects et harcèlement de leurs proches au fil de nombreux entretiens. Le tout se passe dans l’ombre et sous l’état d’urgence depuis novembre 2015.