Quatre des bénéficiaires de l’amnistie législative générale ont entamé, vendredi, une grève de la faim dans les locaux de l’Instance Vérité et Dignité, a indiqué le porte-parole de la Commission nationale de suivi de la mise en application de l’amnistie générale, Abdelhamid Troudi.
La grève de la faim intervient en raison de la non-satisfaction, par l’IVD, de leurs revendications qui consistent, essentiellement, en la mise en œuvre de l’amnistie générale, a-t-il expliqué dans une déclaration à l’agence TAP.
Des amnistiés avaient entamé, depuis le 18 janvier dernier, un sit-in ouvert dans les locaux de l’IVD. Ils ont appelé, à nouveau, à l’activation de l’article 39 de la loi sur la justice transitionnelle.
Ils revendiquent également, l’activation du Fonds de la dignité et du décret-loi sur l’amnistie générale.
Abdelhamid Troudi a estimé que l’IVD a dévié de son rôle initial qui consiste à réaliser la justice transitionnelle et défendre les victimes de l’ancien régime, déclarant que Sihem Ben Sedrine est en train d’ ” entraver le processus de la justice transitionnelle “.
Dans une déclaration en date du 23 janvier, l’IVD a précisé que le dossier de l’amnistie générale est organisé par des législations spécifiques et qu’il est du ressort de la présidence du gouvernement.