Les questions régionales d’intérêt commun et nombre d’autres questions politiques arabes, notamment la situation en Libye, ont été au centre de l’entretien, mardi après-midi, au palais du Bardo, entre le président de l’Assemblée des Représentant du Peuple (APR), Mohamed Ennaceur, et le ministre égyptien des affaires étrangères, Sameh Chokri.
L’entretien a porté également sur les relations tuniso-égyptiennes et les moyens de les consolider au service des deux pays, indique le site officiel du parlement.
Le chef de la diplomatie égyptienne effectue une visite de deux jours dans le cadre des travaux de la 13e session de la commission de consultations politiques tuniso-égyptiennes.
Le ministre tunisien des affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, a souligné lors d’une conférence de presse avec son homologue égyptien Sameh Chokri au terme de l’ouverture de la réunion, “la nécessité de consolider le rôle des Nations Unies dans la parrainage de tout accord libyen”.
Il a affirmé que “la Tunisie est l’alliée de la Libye et non de l’un des protagonistes libyens”, faisant valoir que “les réunions tenues par les responsables libyens en Tunisie et les efforts déployés par l’Egypte et l’Algérie visent à aider les Libyens et les inciter à ouvrir le dialogue et à trouver un consensus”.
Le ministre égyptien a souligné de son côté “la nécessité de mettre fin aux souffrances du peuple libyen”, se félicitant des “efforts de la Tunisie pour aides les Libyens et organiser un dialogue entre eux pour trouver une solution d’entente prenant en compte l’intérêt de toutes les parties et conduisant à la stabilité de la Libye”.
“L’affaire libyenne fait l’objet d’une analyse commune et d’une convergence de vues sur la nécessité de voir ce pays retrouver la stabilité”, a souligné Sameh Chokri, démentant l’existence d’une divergence des positions de la Tunisie et de l’Egypte sur ce dossier.