Les auditions publiques des victimes de violations des droits de l’Homme commises entre 1955 et 2013 ont démarré, dimanche, vers 21h00, au complexe de la Caisse de Prévoyance et de Retraite des Avocats (CAPRA), situé dans le Centre urbain nord de Tunis.
A l’ouverture de la séance, la présidente de l’Instance Vérité et Dignité (IVD) Sihem Ben Sedrine a souligné que la révélation de la vérité ne manquera pas de renforcer l’unité nationale ajoutant que le droit à la vérité est garanti par la loi et la Constitution.
La 5e séance d’audition publique organisée par l’IVD comporte six témoignages des victimes de violations graves des droits humains. Elle s’articule autour de trois thèmes principaux à savoir, les blessés de la révolution, l’instrumentalisation de la Justice et l’enrôlement forcé.
La séance d’ouverture s’est déroulée en présence des membres de l’ancien gouvernement, de l’ex-président Moncef Marzouki, des élus de l’assemblée des représentants du peuple (ARP) et de l’assemblée nationale constituante (ANC), des personnalités politiques ainsi que des représentants de la société civile.
L’IVD avait organisé, les 17 et 18 novembre dernier, dans la banlieue nord de Tunis, les premières auditions publiques des victimes de violations graves des droits de l’homme commises entre 1955 et 2013.