La Fédération générale de la Santé, relevant de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a appelé, mardi, les sages-femmes à ne pas entrer en grève générale le 29 décembre, affirmant qu’elle ne cautionne pas cette décision de grève à laquelle a appelé l’Union nationale des syndicats des sages-femmes de Tunisie.
La Fédération dénonce, là, un appel émanant de “parties suspectes” et des pratiques “anarchiques”, qualifiées également de “tentatives désespérées de se doter d’un capital politique sur le compte du parcours militant du secteur de la santé”.
Elle exprime, cependant, dans un communiqué, son soutien aux revendications des sages-femmes, affirmant que ce dossier est suivi de près par l’UGTT.
Contactée par l’agence TAP, la Secrétaire générale de l’Union des syndicats des sages-femmes, Amel Ben Saïd, a dénoncé les déclarations et “accusations erronées” de la Fédération et affirmé que son organisation est “une partie syndicale indépendante des centrales syndicales”, qui compte sous son aile 50% des sages-femmes de Tunisie.
Elle a, en outre, nié que l’Union des syndicats des sages-femmes cherche à jouer un rôle politique, déclarant qu’elle œuvre, en revanche, à défendre les intérêts des sages-femmes dans le cadre de la loi.