Les auditions publiques des victimes de violations des droits de l’Homme, organisées, par l’Instance Vérité et Dignité (IVD) ont démarré, vendredi vers 21h00, au complexe de la Caisse de Prévoyance et de Retraite des Avocats (CAPRA), situé dans le Centre urbain nord de Tunis.
A l’ouverture de la séance, la présidente de l’IVD Sihem Ben Sedrine a démenti l’information selon laquelle la sélection des victimes aurait été effectuée sur la base des quotas partisans et d’allégeance.
” La sélection des victimes tient compte de la véracité et du type de l’agression, de la période où ont eu lieu les violations, ainsi que de la capacité de la victime à s’exprimer publiquement “, a-t-elle soutenu.
Les auditions publiques ont comporté quatre témoignages des victimes de violations graves des droits humains.
La séance d’ouverture s’est déroulée en présence des membres de l’actuel et ancien gouvernement, de l’ex-président Moncef Marzouki, des élus de l’assemblée des représentants du peuple (ARP) et de l’assemblée nationale constituante (ANC) ainsi que des personnalités politiques et des représentants de la société civile.
L’IVD avait organisé, les 17 et 18 novembre dernier, dans la banlieue nord de Tunis, les premières auditions publiques des victimes de violations graves des droits de l’homme commises entre 1955 et 2013.