Les membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) ont été divisés, mercredi, sur les délais de mise en place de cette instance constitutionnelle qui devrait entrer en fonction, aujourd’hui.
Selon Imed Khakhoussi, représentant des huissiers de justice au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), un camp approuve l’entrée en fonction du Conseil dans les délais légaux, alors qu’un autre s’oppose à cette idée, surtout que la présidence du gouvernement n’a pas encore statué sur les membres désignés au sein du CSM.
Cette division intervient à l’issue de la cérémonie de prestation de serment des membres du Conseil supérieur de la magistrature qui a eu lieu, aujourd’hui, au palais de Carthage.
” Bien que les membres élus du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) aient prêté serment aujourd’hui devant le président de la République, Béji Caïd Essebsi, le processus de mise en place du CSM demeure bloqué “, a regretté Khaskhoussi.
Selon lui, le blocage de ce processus revient principalement aux tiraillements politiques autour des membres désignés au sein du Conseil.
Les résultats provisoires des élections du CSM ont été annoncés le 24 octobre 2016. Les résultats définitifs ont été publiés le 14 novembre 2016.
Le CSM devrait entrer en fonction, le 14 décembre 2016, conformément à la loi régissant cette institution.