L’Instance Vérité et Dignité, organise le 17 décembre prochain des séances d’audition publique conformément aux recommandations issues du congrès national sur la Justice transitionnelle.
Au cours d’une conférence de presse tenue mardi à Tunis, les membres de l’Instance ont souligné que le choix de cette date qui coïncide avec le déclenchement de la révolution de la liberté et de la dignité intervient à un moment crucial où la Tunisie commémore ses victimes des droits de l’homme.
Une autre audition est prévue le 14 janvier prochain ont affirmé les membres de l’IVD ajoutant que 2017 sera l’année des auditions publiques par excellence.
Les auditions auront lieu à Tunis et dans nombres de régions qui ont connu des violations graves.
Selon le président de la commission d’arbitrage et de réconciliation à l’IVD, Khaled Krichi, l’IVD a exclu le critère politique lors des premières auditions.
” Les victimes qui ont présenté leurs témoignages ont été sélectionnées sur la base de quatre critères, a précisé Krichi citant le type d’agression, la période historique, le critère géographique et l’approche de genre.
Krichi a justifié l’absence des témoignages des victimes de la chevrotine de Siliana, de Bab Souika et de Barraket Essahel par la poursuite de l’enquête auprès du juge d’instruction.
L’IVD avait organisé les 17 et 18 novembre courant dans la banlieue nord de Tunis, les premières auditions publiques des victimes de violations des droits de l’homme commises entre 1955 et 2013.