Le président de l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE), Chafik Sarsar, a indiqué qu’ ” il n’est pas possible, à l’heure actuelle, d’utiliser le vote électronique faute de confiance en les moyens utilisés d’une part, et entre les différents intervenants dans l’opération de vote d’autre part “.
Lors d’une séance d’audition par la Commission parlementaire du règlement intérieur, de l’immunité et des lois parlementaires et électorales, jeudi, au Palais du Bardo, consacrée au rapport d’activités de l’ISIE de 2015, Chafik Sarsar a affirmé que malgré les propositions d’aide en matière de vote électronique formulées par plusieurs pays, ” il n’est pas envisageable de s’aventurer et prendre le risque de nuire à la crédibilité des élections, jusqu’ici acquise “.
” Etant leader dans le domaine électronique, la Corée du Sud utilise toujours la méthode classique des bulletins de vote “, a-t-il fait remarquer, ajoutant que ” l’introduction du vote électronique sera effectuée, progressivement, à mesure de l’acquisition de confiance “.
Par ailleurs, Chafik Sarsar a indiqué que l’ISIE a eu des propositions d’adhésion à des organisations internationales, faisant savoir que la Tunisie a été classée 25e sur un total de 117 pays dans le dernier rapport sur l’intégrité électorale publié par les universités de Sidney et d’Oxford. Elle est ainsi classée première à l’échelle arabe et africaine, a-t-il ajouté.