Le personnel de la radio Kelma a annoncé, jeudi, sa décision de suspendre son sit-in, soulignant, toutefois, l’attachement à faire valoir le préjudice matériel et moral causé par le “licenciement abusif dont il fait l’objet”.
Il a appelé, dans un communiqué, la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) à “garantir leur droit de travailler au sein de l’institution en cas de poursuite des activités de celle-ci et les droits des techniciens et ouvriers de la radio qui viennent d’être licenciés ce jeudi”.
Par ailleurs, ils ont estimé que la situation actuelle de la radio Kelma reflète l’ampleur des difficultés rencontrées par le secteur de l’information, pointant du doigt l’absence de conventions sectorielles dans le domaine audiovisuel.
Les sitinneurs ont, par ailleurs, appelé les structures syndicales à agir en vue de “préserver les acquis du secteur à savoir la liberté d’expression et de la presse”.
La suspension du sit-in observé depuis le 10 octobre courant intervient suite à la décision prise, mercredi, par la HAICA de suspendre les procédures de règlement relatives à l’octroi d’une licence d’exploitation à la radio et l’instruction donnée à l’Office national de la télédiffusion (ONT) d’interrompre les services d’émission pour radio Kelma.