La défense dans l’affaire du “groupe sécuritaire de 1987” a demandé le report du procès et une expertise médicale pour constater les faits de torture sur les membres de ce groupe.
Au cours d’une audience, mercredi au tribunal militaire de première instance de Tunis, la défense a appelé à la nécessité, pour le ministère public, d’exécuter les mandats d’amener émis à l’encontre des personnes accusées dans cette affaire.
Les membres de la défense ont exprimé leur étonnement face à l’absence des accusés des différents procès. Ils déplorent l’atermoiement du ministère public à exécuter les procédures ordonnées par le tribunal militaire de Tunis.
Accusations démenties par le représentant du parquet. Ce dernier a précisé que le ministère public assume pleinement son rôle.
Il a toutefois parlé de difficultés rencontrées par le ministère public, liées, notamment, au changement d’adresse des personnes accusées dans cette affaire.
Les membres du groupe sécuritaire de 1987 ont observé un mouvement de protestation devant le tribunal militaire parallèlement au déroulement de l’audience.
Pour l’essentiel, ils réclament d’être réhabilités par l’application de la loi et la révélation de la vérité sur les violations dont ils ont été la cible.