Le ministre de la Fonction publique et de la Gouvernance Abid Briki a jugé difficile mais possible de mener à bien le processus de la justice transitionnelle en Tunisie.
Il réagissait à l’accord convenu, mercredi, entre son département et l’instance Vérité et Dignité (IVD) sur la mise en place d’un ensemble de mécanismes dans le cadre de l’action commune dans l’ultime objectif de faire réussir le processus de la justice transitionnelle.
” Le processus de la justice transitionnelle est difficile en raison de la complexité des problèmes, issus d’anciennes pratiques mais reste, toutefois possible “, a a-t-il déclaré aux médias à l’issue de sa rencontre avec la présidente de l’IVD Sihem Ben Sedrine.
Briki a insisté sur la nécessité de conjuguer les efforts pour aider à l’aboutissement de ce processus appelant, dans le même contexte au respect du processus d’arbitrage et de réconciliation sans pour autant renoncer à la reddition des comptes.
Selon le ministre, la rencontre a permis d’identifier des points communs entre son département et l’Instance de nature à hâter le processus de la justice transitionnelle. Il a souligné l’existence d’une commission au sein de l’IVD chargée du suivi de la situation des établissements et des institutions publiques.
” Le gouvernement envisage d’opérer une réforme administrative ” a-t-il affirmé ajoutant que l’Instance Vérité et Dignité a été invitée pour le suivi de ce processus de reforme.
De son côté, la présidente de l’IVD a souligné la convergence de vues autour du plan d’action engagé par les deux parties dans ce sens.