” Après une vive polémique à son sujet, l’existence juridique du groupe démocrate a enfin été confirmée “, a annoncé jeudi le député Salem Labiadh.
Selon lui, les groupes parlementaires d’Ennahdha et du Front populaire ont refusé la révision des procédures de création de ce groupe, lors de la réunion des groupes parlementaires tenue mercredi.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Labiadh a indiqué que le groupe démocrate fait face à un complot fomenté par certains groupes parlementaires qui refusent qu’il (groupe démocrate) soit le cinquième groupe au sein du parlement en termes du nombre.
Les groupes parlementaires de l’Union patriotique libre (UPL), du parti Afek Tounes et du Mouvement Nidaa Tounes tentent d’entraver le processus de formation du groupe démocrate pour plusieurs considérations, a-t-il précisé.
” L’UPL va perdre la présidence d’une commission parlementaire, alors qu’Afek Tounes ne sera plus représenté au sein du bureau de l’ARP. Tandis que Nidaa Tounes, il cherche à joindre la députée Faten Oueslati à son groupe “, a-t-il expliqué.
Le groupe démocrate a désormais le droit de présider une commission et d’être représenté au sein du bureau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), s’est-il félicité.
Présidé par Salem Labiadh, le groupe démocrate est composé de 14 députés. Il s’agit de Mabrouk H’rizi, Samia Abbou, Ahmed Khaskhoussi, Ghazi Chaouch, Mohamed Hamdi, Zouheir Maghzaoui, Imed Daimi, Adnène Hajji, Noômen Euch, Ridha Dellai, Brahim Ben Saïd, Rim Thairi, Sabri D’khil et Salem Labiadh.