La censure de la diffusion de l’interview, enregistrée samedi 10 septembre par la chaîne Attessia de Moncef Marzouki a déclenché un tollé général auprès des médias et même auprès du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).
Dans un communiqué rendu public jeudi 15 septembre, le SNJT a dénoncé les dépassements contre la liberté de la presse, rappelant que les journalistes sont toujours prêts à militer pour défendre la liberté d’expression.
Selon Moncef Marzouki, la chaîne privée aurait subi des pressions de la part de la présidence de la République pour ne pas diffuser cet entretien.
Idem pour les responsables de la chaîne qui affirment avoir subi des pressions pour censurer l’interview.
Le SNJT a aussi déploré le silence de la présidence de la République qui n’est pas intervenue pour faire la lumière sur cette affaire.
Quant à la présidence du gouvernement, elle est appelée à s’expliquer car des ministres sont accusés de faire pression sur la chaîne pour ne pas diffuser l’interview, évoque le SNJT dans le communiqué.