La ville de Sfax abrite, à partir de ce lundi, la première édition du Festival des arts populaires, une manifestation créée dans le but d’en faire un évènement culturel et artistique régulier dans la région, Capitale de la Culture Arabe 2016.
Rencontres intellectuelles, spectacles de musique et séances de poésie sont au menu de ce festival qui se poursuivra trois jours durant dans différents espaces de la ville, entre autres au complexe culturel Mohamed Jamoussi et à l’Institut supérieur de musique de Sfax (ISMF).
Le programme du festival prévoit une série de soirées musicales et poétiques qui démarreront avec une soirée dédiée aux poètes populaires de la localité d’Ouled Mabrouk, relevant de la délégation d’Agareb (Sfax).
La clôture sera notamment marquée par le spectacle “Fellaga” de Nasreddine Chebli qui met en scène des expressions poétiques et musicales mêlant romantisme et patriotisme, des “fellagas”, un nom attribué aux combattants tunisiens à l’époque du colonialisme français.
La soirée de mardi sera animée avec un spectacle “Margoum” de Noomène Chaari qui interprètera des chansons de patrimoine représentant différentes régions du pays en plus d’un récital de poésie à Thyna.
Le fameux “Tabbel de Kerkenah” donnera un spectacle qui mènera les spectateurs vers le riche patrimoine artistique, matériel et immatériel, de l’Ile de Kerkenah.
De l’Algérie, une troupe de chant Sahraoui et Kabyle proposera des chorégraphies du folklore local.
“Au terme de cette édition zéro, un dictionnaire des terminologies de la poésie populaire devra être publié”, a annoncé la coordinatrice générale de la manifestation Sfax, Capitale de la Culture Arabe 2016.
Ce dictionnaire, le premier en son genre, devra servir de référence sur les plans national et arabe”, a-t-elle estimé lors d’une conférence de presse organisée, lundi, à “Dar el-Affes”, une ancienne demeure dans la vieille médina de Sfax, transformée en une maison de poésie à l’occasion du démarrage du festival.
Pour sa part Ridha Besbes, membre du conseil exécutif chargé de la publication, au sein de la manifestation Sfax Capitale de la Culture Arabe 2016, a souligné que “ce dictionnaire constituera le début d’un travail scientifique qui s’intéresse à la poésie populaire”.