L’équivalent de 2,5 milliards de dinars en devises ont été déclarés aux frontières tunisiennes en 2016. 25% seulement ont intégré le système formel. Les 75% restants auraient servi à financer le commerce parallèle entre la Tunisie, la Turquie, la Chine, l’Inde et d’autres pays.
Les autorités de régulation sont inscrites aux abonnés absents. De source fiable, elles auraient été saisies à maintes reprises par la Douane tunisienne pour contrôler de plus près les flux des devises, leurs entrées et leurs sorties du territoire national.
Pas de réaction. L’informel, protégé par les grands barons de la contrebande sans oublier les alliances «politiques» suspectes qui font qu’il s’est enraciné dans les régions du Sud et du centre-ouest et principalement à Ben Guerdane, a pris le dessus sur le formel et même sur l’Etat.
Rien qu’à voir les étals anarchiques couvrant toutes les villes tunisiennes et vendant des produits en provenance des pays cités plus haut, tout devient clair. Car c’est par une décision politique que cet état de choses peut changer. Or ceux qui en profitent et qui ont institutionnalisé cette situation depuis 2011 alors qu’elle était tenue et contrôlée par l’ancienne famille régnante veulent que leurs militants profitent des privilèges de la Khilafa.
L’œuvre destructrice continue et ceux qui ne possédaient rien avant 2011 sont aujourd’hui de riches propriétaires.
Pauvre Tunisie et pauvre peuple. Tout le monde prétend les défendre et tout le monde les saigne à blanc !
A.B.A