“A l’instar des pays arabes et africains, la Tunisie manque de mécanismes et de cadres institutionnels permanents à même d’analyser et de débattre les réformes sociales, raison pour laquelle l’organisation syndicale ne cesse de plaider en faveur de l’adoption d’une loi sur la création d’un conseil national du dialogue social”, a estimé, mercredi, le Secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Hassine Abassi.
“L’UGTT a toujours appelé à l’accélération de l’adoption de ce projet de loi pour pallier à ce manque, a-t-il ajouté lors d’une allocution prononcée devant la 105ème session de la Conférence internationale du travail (CIT) tenue à Genève dont les travaux se poursuivront du 30 mai au 10 juin courant.
Ce conseil, a-t-il dit, “constitue le cadre exemplaire pour mettre en place une approche commune du modèle de développement en Tunisie, instaurer la culture du travail et consacrer les attributs du travail décent conformément aux dispositions de la constitution tunisienne et aux normes internationales”.
“Il est temps que la communauté internationale prenne ses responsabilités en matière de lutte contre le terrorisme et défense des libertés et des droits de l’Homme afin de faire réussir le processus démocratique”, a-t-il soutenu.