Tunisie : Zied Laadhari souligne l’importatnce d’investir dans les trois savoirs

Le ministre de la formation professionnelle et de l’emploi, Zied Laadhari a souligné , mercredi, l’importance d’investir dans les trois savoir: Savoir , Savoir faire et le Savoir être et de revoir le système de gouvernance et de pilotage pour assurer une éducation et une formation professionnelle de qualité.

Lors d’un panel sur le thème ” éducation, formation professionnelle et emploi: un investissement pour l’avenir” inscrit dans le programme des journées de l’Europe organisées du 24 au 26 mai 2016 à Tunis, le ministre a souligné qu’une éducation de qualité permet de sociabiliser l’apprenant, de le doter d’outils de réussite sociale et professionnelle et d’éléments qui peuvent lui permettre de réussir sa vie et de trouver un emploi, soulignant que les apprenants et les élèves ne disposent, maintenant, que de connaissances théoriques.

Laadheri a expliqué que le savoir faire permet d’opérationnaliser l’apprenant dans le milieu professionnel et que le savoir être l’aide à renforcer ses compétences et ses ” soft skills” et à se doter de capacités d’adaptation en milieu professionnel et d’esprit de réussite, précisant que la réforme du système éducatif et celle de la formation professionnelle doit intégrer les différentes composantes à savoir le contenu de la formation, l’apprenant, le formateur, l’ingénierie de formation, l’infrastructure etc..

” Il faut revoir le système de gouvernance et de pilotage pour garantir la qualité de formation qui nécessite une vision intégrée des différentes composantes de la formation des ressources humaines dans le cadre d’une stratégie globale qui prévoit l’instauration d’une haute instance des ressources humaines en Tunsie”, a-t-il dit.

“Et pour mieux répondre aux exigences de cette réforme, il faut miser sur la décentralisation du système de formation et sur l’adaptation des spécialités de formation aux besoins des régions ainsi que sur la prospection et la sensibilisation des jeunes à l’importance de la formation professionnelle qui n’est plus un synonyme d’échec”.

Pour sa part, le représentant de l’union générale tunisienne du travail UGTT, Nizar Ben Salah, a souligné que la fomation professionnelle doit reposer, essentiellement, sur la volonté de l’élève et de ses aptitudes, précisant que la réticence des jeunes à l’égard de la formation est due à un blocage social qui associe la formation professionnelle à l’échec.