Le président du centre de Conciliation et l’Arbitrage de Tunis (CCAT) Chawki Tabib a mis en garde contre une mauvaise utilisation de l’arbitrage, de la médiation ou de la conciliation dans le processus de la justice transitionnelle.
Dans une déclaration vendredi à la TAP, à l’ouverture de la conférence annuelle du centre, il a souligné l’importance de tenir compte de toutes les étapes de la justice transitionnelle à savoir les excuses, la réconciliation, l’indemnisation et la réparation des dégâts.
En réponse à une question, Chawki Tabib a indiqué que les rapports du ministère de la Justice et des syndicats des magistrats et des avocats montrent que les magistrats en Tunisie sont incapables d’examiner les millions de dossiers qui existent, en particulier dans les domaines commercial et civil.
Des dizaines de milliers d’affaires civiles et commerciales peuvent être tranchées par le biais de la conciliation, la médiation et l’arbitrage.
Les affaires des banques à titre d’exemple, a-t-il recommandé.
Ce qui permettra aux magistrats de se consacrer aux affaires pénales de l’emploi ainsi qu’aux affaires relatives au Code du statut personnel.