Des députés ont appelé, mardi, a davantage de coordination entre le gouvernement et la coalition au pouvoir. Le flottement dans l’action gouvernementale a eu un impact négatif sur le rendement de l’institution législative, ont estimé les députés, appelant le président du parlement à ouvrir un débat pour définir les priorités.
Les députés n’assument aucune responsabilité face à l’absence de coordination entre la majorité au parlement et la coalition au pouvoir d’un côté et le gouvernement de l’autre, au sujet des projets de loi, ont-ils mis en garde.
L’intérêt du pays ne doit, en aucun cas, dépendre des diktats des institutions financières internationales, ont-ils soutenu. Les députés ont critiqué la démarche empruntée par le parlement dans l’adoption de certains projets de loi à l’instar de la loi des finances et la loi de lutte antiterroriste, exprimant leur refus d’adopter la loi relative aux banques et institutions financières sans le soumettre à la discussion.
L’opposition a boycotté les travaux de la plénière en protestation contre la proposition du président de l’ARP de reporter, au 24 mai prochain, l’examen des projets programmés pour mardi. Ils ont estimé que la modification du programme a été effectuée en un temps très court ne permettant pas aux députés de se renseigner sur les articles du projet de loi en question.
Mohamed Ennaceur a proposé, à l’ouverture de la séance, une modification de l’ordre du jour de la plénière, conformément aux dispositions de l’article 110 du règlement intérieur. Le président de l’ARP a suggéré de reporter les projets prévus pour la séance de mardi pour les remplacer par l’examen de la loi relative aux banques et institutions financières. Les députés ont estimé qu’une modification effectuée le jour même constitue une violation du règlement intérieur du parlement.