La Cour d’appel de Monastir a confirmé, lundi, le verdict prononcé en première instance au sujet d’une faute médicale commise par deux femmes médecins lors d’une intervention pour un accouchement, en 2008, à l’Hôpital universitaire à Mahdia.
Selon le porte-parole de la Cour d’appel, Farid Ben Jha, le tribunal de première instance avait condamné les deux médecins à huit mois de prison pour homicide par négligence et à quatre mois pour avoir causé des préjudices physiques à autrui par négligence et défaut de précaution.
Les faits, précise la même source, remontent à 2008 où une mère est décédée en cours d’accouchement et sa fille est née avec des séquelles irréversibles au cerveau à cause d’une faute médicale due à une hésitation à pratiquer une césarienne.