Interrogé par les journalistes d’InkyFada, qui participent avec un collectif de 106 médias à l’analyse des documents fuités du cabinet panaméen Mossack Fonseca, sur ses relations avec des sociétés Offshore installées dans des paradis fiscaux, Samir Abdelli a affirmé qu’il est “amené à gérer sur le plan juridique certaines activités de mes clients.”
Pour l’avocat tunisien et ancien candidat aux élections présidentielles tunisiennes de 2014, qui avance souvent son statut de non résident en Tunisie, “Il ne s’agit pas d’évasion fiscale ou de blanchiment d’argent. L’intérêt premier à mes yeux est la facilité avec laquelle on peut créer une entreprise et obtenir dans un temps record (le jour-même) les documents officiels de l’entreprise (registre du commerce, siège social, Board et comptes bancaires). Pour nos clients c’est un argument commercial de taille”.
Dans le scandale #SwissLeaks Samir Abdelli avait opposé l’oubli de l’existence de ce compte crédité de 80.000 Dollars, pour cette affaire également il avait tendance a pretexté l’oubli tout en minimisant l’affaire “rien de grave, tout est légal”, souligne le site InkyFada.
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