Le journaliste Alaa Brinji, arrêté depuis deux ans, a été condamné ce vendredi 25 mars à cinq ans d’emprisonnement et une interdiction de quitter le pays pendant huit ans et devra payer une amende de 50.000 riyals saoudiens en raiss on de plusieurs tweets publiés sur son compte sur des violations commises par l’Arabie Saoudite.
Selon un communiqué publié par Amnesty International, Alaa Brinji a été reconnu coupable d’avoir «insulté les dirigeants du pays, incité la population à la haine» et «tourné en dérision des figures religieuses de l’islam», «accusé des agents de sécurité d’avoir tué des manifestants» à Awamiya (est).
«La condamnation d’Alaa Brinji à cinq ans d’emprisonnement est une véritable honte», a fait savoir Amnesty International.