Ils sont 6 dont trois atteints de cancer et les trois autres hauts cadres à l’UTICA qui perçoivent, selon le plaignant, des salaires injustifiés. Les trois premiers sont toujours payés autant à la centrale patronale et les autres ont conservé leurs salaires parce qu’ils étaient atteints de maladies graves dont une est déjà décédée du cancer!
Ce n’est pas l’UTICA qui a déposé la plainte à l’encontre de son ancien président, Hédi Djilani, c’est plutôt un individu, parent lui-même des Trabelsi et adhérent à la centrale, lequel, semble-t-il, s’est découvert une âme de militant invétéré qui avait profité des premiers temps de la prétendue révolution pour se venger de M. Djilani.
Aujourd’hui même le juge chargé de l’affaire s’est désisté et c’est la cour criminelle qui a pris le relais avec comme charges : vol qualifié ! Vol de qui et pourquoi?
M. Djilani aurait-il mis les salaires des bénéficiaires dans sa poche? Oublie-t-on que l’UTICA est un organisme privé qui a le droit de décider de la rémunération de ses cadres et employés en prenant en compte leurs mérites et leurs compétences et dans le cas présent, il s’agit également d’une dimension humaine ignoré par le plaignant aveuglé par sa haine et sa vindicte?
Comment une personne physique peut se substituer à une institution pour déposer une plainte créant un précédent ?
Si Hédi Djilani est jugé parce qu’il a surévalué les salaires des uns et des autres et accordé à d’autres des salaires alors qu’ils étaient alités, ceci reste toujours valable aujourd’hui!
Pourquoi tient-on l’ancien président de l’UTICA en otage?
Y aurait-il une volonté politique dans le maintien de l’ancien homme fort du patronat dans cette situation?
La justice tunisienne s’est-elle réellement libérée de la mainmise des politiques?
Autant de questions qui méritent réponse dans un État qui prétend vouloir être un État de droit!
A.B.A