Pour Samir Ben Amor le CpR continuera à exister

samir-ben-amorLe dirigeant du Congrès pour la République (CpR) Samir Ben Amor a affirmé lundi que son parti continuera à exister. Il considère que la décision de faire fusion avec Harak Tounes Al Irada (Mouvance Tunisie volonté) est « illégitime ».

Joint par la TAP, Ben Amor a précisé que, selon le règlement interne, le parti ne peut être dissous qu’à la suite d’un congrès extraordinaire et le vote des 3/4 des congressistes.

Il a fait observer que, légalement, le conseil national extraordinaire du CpR tenu samedi n’est pas habilité à dissoudre le parti dans la mesure où les participants ne représentent pas la majorité des membres (15).

Selon lui, la décision de fusionner le CpR avec Al Irada parti conduit par l’ancien président de la République provisoire Moncef Marzouki, n’a pas bénéficié de l’approbation de la majorité des cadres et militants du parti.

Samir Ben Amor, a évoqué la formation d’une instance politique provisoire pour diriger le parti, en attendant la réunion de ses « structures légitimes ». Pour lui, après leur adhésion au parti Al Irada, les anciens dirigeants du CpR, y compris l’ancien SG du parti Imed Daimi, sont considérés comme démissionnaires.

Plusieurs dirigeants du Congrès avaient affirmé dans une déclaration samedi, à l’issue d’une réunion de concertation à Sousse que certaines parties au sein du CpR tentent de mettre la main sur le parti et de l’offrir sur un plat à une autre formation politique créée sur mesure.

Selon eux les pratiques observées depuis décembre 2014 à l’intérieur du CpR, s’inscrivent dans le cadre d’un plan méthodique visant à éloigner et à marginaliser les cadres du parti.

Le parti Al Irada est une tentative d’avorter le projet social démocrate réunissant des partis, des associations et des personnalités nationales que le CpR œuvre à concrétiser, a-t-il dit.

Au cours de la réunion de Sousse, la création d’une instance politique a été annoncée et Samir Ben Amor a été choisi pour en assurer la coordination générale. Le conseil national extraordinaire du CpR, tenu parallèlement, a décidé de fusionner avec Al Irada une fois ce dernier obtient l’autorisation légale.

Le président du conseil national du CpR Zouheir Ismail et son secrétaire général Imed Daimi ont été chargés de finaliser le processus de fusion et le transfert des biens du parti à la nouvelle formation politique.