La commission nationale des militants de gauche fustige les agressions policières contre les anciens de l’UGET

La commission nationale des militants de gauche et des mouvements démocrates progressistes amnistiés a fustigé, mardi, les agressions perpétrées par les agents de sécurité du district de Bab Souika contre un groupe d’anciens de l’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET), fichés par la police.

Lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’association nationale des jeunes journalistes tunisiens, Marwane Rabhi, coordinateur de la commission, a vigoureusement condamné la dispersion “musclée” par la police d’un sit-in organisé par les anciens membres de l’UGET fichés par la police, dimanche dernier, devant la Kasbah.

“Les anciens membres de l’UGET ont été transférés au district de Bab Souika où ils ont été agressés sans motif aucun”, a-t-il vivement dénoncé.

“Des membres de la commission ont été aussi violentés à l’accueil du district de Bab Souika au moment où ils se sont dépêchés sur les lieux pour prendre connaissance de la situation des membres détenus.”, a-t-il poursuivi.

Cette version des faits a été étayée par Me Haikel Mekki qui a déclaré à l’agence TAP que “les membres agressés n’ont pas pu obtenir d’ordonnances suite aux examens médicaux subis à l’hôpital Charles Nicolle, dimanche soir”.

Face à de tels agissements illégaux, a-t-il révélé, une requête sera déposée auprès du parquet contre les agents de sécurité accusés de violence à l’encontre des anciens membres de l’UGET et des membres de la commission nationale des militants de gauche.