La commission internationale des juristes (CIJ) a appelé, vendredi, le gouvernement tunisien à adopter des mesures politiques et juridiques pour lutter contre l’impunité et pour rendre justice aux victimes des atteintes aux droits humains.
“Le règne de l’ex-président Zine El Abidine Ben Ali a enregistré des milliers d’atteintes aux droits humains commis par des fonctionnaires dont des cas de torture, de mauvais traitements, d’exécutions extrajudiciaires, des disparitions et des détentions illégales”, a noté l’organisation dans une déclaration publiée à l’occasion du 5eme anniversaire de la révolution tunisienne.
Les procès, y compris ceux tenus devant les tribunaux militaires, “n’ont pas permis de dévoiler la vérité concernant les atteintes et n’ont pas permis de réaliser la reddition des comptes des responsables de ces atteintes et rendre justice aux victimes, souligne encore l’ONG.
“Il est nécessaire d’introduire des amendements fondamentales dans la législation et dans la pratique pour que la Tunisie puisse rémédier aux atteintes antérieures aux droits humains de manière adéquate, mettre un terme à la culture de l’impunité et rendre justice aux victimes”, souligne la déclaration.