L’ancien président Moncef Marzouki a affirmé dimanche, vouloir assumer sa responsabilité dans l’échec des politiques adoptées pendant les 4 dernières années qui se sont succédées après la révolution.
Il a indiqué dimanche, lors d’un meeting au palais des congrès à Tunis pour annoncer la naissance du parti « Al Irada», que la situation « lamentable » dans laquelle se trouve aujourd’hui le pays est due essentiellement « a la destruction menée délibérément par l’ancien régime».
Il a toutefois, reconnu sa responsabilité dans les politiques adoptées durant 4 ans présentant des excuses au peuple tunisien.
Marzouki a critiqué « les politiques adoptées durant les 50 dernières années en Tunisie appelant à adopter un plan d’action pour les 50 prochains années :
« le projet Tunisie 2065, peuple des citoyens ». Il a estimé que l’amélioration de la situation dans le pays nécessite de trouver des solutions à la pauvreté et au chômage, d’adopter une gestion transparente dans le secteur de l’énergie et la réforme de la situation foncière.
Par ailleurs, Marzouki a critiqué le rendement du gouvernement et son échec dans le traitement des dossiers qui préoccupent les tunisiens, évoquant notamment les difficultés économiques, la baisse du taux de croissance, l’accumulation des dettes et l’absence d’investissement.
“Ce gouvernement n’a pas une vision claire concernant la politique étrangère et la lutte contre le terrorisme” a-t- il dit.
Il a fait remarquer que les stratégies élaborées durant la période transitoire ont été abondonnées, ainsi que les efforts déployés en matière de récupération des biens mal acquis, l’accés aux marchés africains et le recyclage des dettes.
“Le dialogue, la réconciliation nationale et la stabilité sont des solutions incontournables à la crise politique qui ébranle le pays aujourd’hui”, a-t-il lancé.