Le président de l’Instance nationale de la lutte contre la corruption, Samir Annabi, a déclaré qu’il est, aujourd’hui, difficile de lutter contre la corruption avec des moyens traditionnels.
Il a appelé, à cet égard, à coordonner les actions entre les différents acteurs concernés par la question. Samir Annabi s’exprimait, mercredi, à Gammarth, en marge d’une conférence organisée à l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre la corruption, célébrée le 9 décembre de chaque année.
« Mettre en place les mécanismes nécessaires pour être en phase avec les normes et les standards internationaux en matière de lutte contre la corruption s’avère aujourd’hui plus que jamais nécessaire », a-t-il soutenu.
Samir Annabi a, par ailleurs, relevé que la situation de l’instance ressemble, aujourd’hui, à « un avion sans kérosène », critiquant « le petit budget » alloué à l’Instance qui ne dépassera pas 390 mille dinars pour l’exercice 2016.
Il a plaidé pour la préservation de l’indépendance de l’instance au niveau de la prise de décision, soulignant l’importance de la coopération internationale dans ce domaine.
Il s’est, d’autre part, félicité des relations établies entre l’instance et plusieurs instances internationales citant en exemple l’Union européenne, la Commission de Venise, l’organisation des Nations Unies contre la drogue et le crime et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Plusieurs personnalités politiques, des députés ainsi qu’une pléiade d’experts ont pris part à cette rencontre organisée par la Présidence du gouvernement avec le concours de l’Instance nationale de lutte contre la corruption et le PNUD.