
Pour rappel, Nizar Ayed avait soutenu que les structures de l’Etat, y compris le barreau et la magistrature, sont infiltrées par le terrorisme.
Il a été interdit d’exercer par le Conseil de l’ordre des avocats ( bureau régional de Tunis). Joint par la TAP, l’avocat a expliqué que ses déclarations constituent une « réaction » à l’attentat terroriste ayant ciblé récemment un bus de la garde présidentielle.
Il a ajouté que la décision du Conseil de l’ordre a suscité une vague de solidarité avec lui émanant de l’opinion publique mais aussi des organisations internationales concernées par les droits humains qui, a- t-il dit, suivent de près son dossier.
Selon Me Ayed, « sa privation du droit d’exercer est le prix cher qu’il doit payer en contrepartie de son attachement à la vérité et à la liberté de la parole ».




