Abdessatar Ben Moussa : « Nous avons fait une équipe parfaite », indiquent les représentants du quartet à la FIDH

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Abdessatar Ben Moussa, président de la LTDH, Fadhel Mahfoudh, président de l’Ordre National des Avocats de Tunisie, Samir Cheffi, secrétaire général adjoint de l’UGTT et Samir Majoul, vice-président de l’UTICA, ont indiqué, cet après-midi, lors d’une conférence de presse donnée au siège de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) à Paris qu’ils ont fait « une équipe parfaite lors du Dialogue national ».

« Le prix Nobel de la Paix qui vient d’être attribué à la Tunisie est une reconnaissance, une consécration de la lutte du peuple Tunisien », ont déclaré les représentants du quartet. A cette occasion, Abdessatar Ben Moussa a souligné que « le dialogue entre les différents acteurs reste le seul moyen pour résoudre les problèmes et instaurer la paix ».

Le président de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme a lancé un appel aux différents acteurs de la société civile tunisienne pour « consolider la démocratie, les droits de l’Homme et lutter contre la torture qui persiste encore ». De son côté, Fadhel Mahfoudh, président de l’Ordre National des Avocats, a déclaré que le Prix Nobel de la Paix est une consécration pour le peuple Tunisien et un hommage pour les martyrs de la nation et pour Chokri Belaid et Mohamed Brahmi.

Selon lui, le Prix Nobel de la Paix se distingue cette année par le fait qu’il a été attribué aux organisations tunisiennes, tout en ajoutant « c’est une singularité tunisienne ». Corroborant cette idée, Samir Cheffi, secrétaire général adjoint de l’UGTT, a estimé que l’attribution de ce prix à la Tunisie est un signal extrêmement important qu’il faut apprécier dans toutes ses dimensions. Il a ajouté que :

« l’UGTT a toujours œuvré pour la liberté, la démocratie et que ces valeurs figurent parmi les principes qu’elle défend pour lutter contre la pauvreté, le chômage et la marginalisation. »

« L’UGTT réaffirme sa volonté d’agir loin de toute ingérence », a-t-il tenu à préciser. Quant à Samir Majoul, vice-président de l’UTICA, il a rappelé les circonstances marquant le démarrage du Dialogue national tout en précisant que « ce n’était pas facile.» M. Majoul a insisté sur « l’exception Tunisienne ».