Le parti Al-Massar a annoncé, jeudi, dans une déclaration, la création d’un “Collectif civil et politique” pour le retrait de la loi de la réconciliation économique et “la rectification” du processus de la justice transitionnelle. Ce collectif est constitué d’Al-Massar, du Front populaire, du Parti Socialiste et du parti du militantisme.
Il compte, également, selon Al-Massar, des composantes de la société civile, à savoir la Coalition civile contre la violence et pour les libertés, le Forum tunisien des droits économiques et sociaux, l’Union nationale de la femme tunisienne, l’Association tunisienne de lutte contre la torture, l’Union générale des étudiants de Tunisie ainsi que l’Union des diplômés chômeurs.
Al-Massar réclame le retrait du projet de loi relatif à la réconciliation économique et financière, proposé par la Présidence de la République, ainsi que la “rectification” du processus de la justice transitionnelle à travers la proposition d’un projet de loi amendant la loi organique relative à la justice transitionnelle qui serait précédé par un dialogue national.
Le parti souligne que le projet de loi relatif à la réconciliation économique est « anticonstitutionnel » car en violation avec le paragraphe 9 de l’article 148 de la loi fondamentale, critiquant le flou qui l’entoure, notamment en ce qui concerne les bénéficiaires et leur nombre exact.
« C’est un projet qui divise les Tunisiens au lieu de les unir », estime Al-Massar. Le parti a, par ailleurs, annoncé sa participation, samedi 12 septembre, à la marche pacifique organisée par le Collectif civil et politique.