Des représentants de partis politiques et de la société civile ont organisé, lundi, devant le siège du gouvernorat de Tozeur, un sit-in pour exprimer leur opposition au projet de loi sur la réconciliation économique et financière, proposé par la présidence du gouvernement.
« Ce projet de loi aura des conséquences négatives sur les populations marginalisées », a estimé Abdelkader Tabebi, membre au front populaire, dénonçant la présence sécuritaire renforcée pour empêcher ce mouvement de protestation.
De son coté, le secrétaire général régional de l’Union des sans-emploi, Amara Msetra, a pointé du doigt « les ennemis de la révolution » qui, selon lui, veulent le retour du pays à la situation d’avant le 14 janvier 2011.
Il a, par ailleurs, signalé que l’état d’urgence n’interdisait pas le droit de manifester garanti par la constitution.