Le conseil des secrétaires généraux du Front populaire réuni lundi a décidé d’entamer des concertations avec les partis, les organisations, les associations et les personnalités démocratiques qui s’opposent au projet de loi sur la réconciliation économique.
Le but est de se mobiliser pour retirer le projet. Dans un communiqué publié mardi, le conseil estime que ce projet de loi constitue « une violation flagrante de la Constitution et du processus de la justice transitionnelle et favorise le blanchiment de corruption et le pillage de l’argent public».
Le conseil appelle ses militants ainsi que tout le peuple, les forces politiques et la société civile « à se mobiliser pour exiger le retrait du projet de loi ».
Le conseil des secrétaires généraux du FP estime dans le même communiqué que « les évènements sont venus confirmer les craintes du FP que le fait de décréter l’état d’urgence n’avait pas pour objectif de conférer davantage d’efficacité à la lutte antiterroriste, autant qu’il tendait à faire passer des projets et des mesures dangereuses et à se détourner des objectifs de la révolution».