Les ministères de la Justice et de la Santé déplorent la fuite et la publication de rapports confidentiels sur l’affaire de 7 ex-détenus. Les deux départements affirment que les investigations au sujet des actes de torture subis par des personnes arrêtées dans des affaires de terrorisme sont en cours.
Ils considèrent que la fuite du contenu des rapports pourrait influer négativement sur le cours des recherches. Et d’ajouter que cette fuite porte atteinte à l’indépendance de la justice et viole le secret médical.
Les deux ministères expriment leur intention de poursuivre les responsables de cette fuite, s’engageant à traduire en justice tous ceux dont l’implication dans des actes de torture est prouvée, quelque soit le motif.
Le parquet avait ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire suite aux plaintes déposées par 5 ex-détenus sur 7 qui affirment avoir été soumis à la torture lors de l’interrogatoire. Les avocats des plaignants avaient affirmé que le rapport du médecin légiste confirme que les détenus ont subi des actes de torture.