Trafic de sang de l’Algérie vers la Tunisie : Le ministère de la santé ouvre une enquête

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Le directeur général de l’inspection médicale au ministère de la santé, Samir Abdeljaoued a fait savoir, mardi, qu’une enquête a été ouverte dans les établissements de santé privés afin de s’assurer de la véracité d’un information publiée, récemment, par un journalalgérien concernant l’existence d’un trafic de sang humain algérien vers la Tunisie.

Le responsable qui exclut, à priori, l’existence d’un tel trafic, a déclaré à la TAP que l’enquête qui sera menée par l’inspection médicale permettra d’élucider cette affaire.

La Tunisie, a-t-il dit, n’a pas besoin d’importer du sang de l’étranger. Joint au téléphone par la TAP, le directeur général du centre national de transfusion sanguine, Hamida Salama a, pour sa part, indiqué que le centre ne dispose d’aucune information à ce sujet.

Il a ajouté que le secteur de la transfusion sanguine en Tunisie qui est bien organisé, est réglementé par des circulaires et des lois qui déterminent les conditions de collecte et de distribution du sang, ce qui exclut toute tentative de trafic de sang.

Il a, à cet égard, rappelé la circulaire du ministère de la santé de 1998 et d’autres circulaires qui obligent les établissements publics et privés de santé d’inscrire sur un registre spécial l’entrée des produits sanguins ainsi que le nom du fournisseur et du receveur.

Le journal algérien Achourouk a rapporté, le 15 août 2015, qu’une enquête, ordonnée par le ministre algérien de la santé, et menée par les services spécialisés, a démontré que plus de sept mille poches de sang ont été volées au cours des trois dernières années des hôpitaux algériens et acheminées, principalement, vers la Tunisie et le Maroc. Selon la même source, le trafic de sang s’effectue au niveau des cliniques privées.