L’Organisation tunisienne de protection des journalistes (OTPJ) a condamné, jeudi, l’utilisation de l’institution judiciaire comme outil pour menacer les journalistes et les réduire à des criminels ou encore des terroristes.
Dans un communiqué, l’organisation cite l’accusation portée par le juge d’instruction du Tribunal de première instance de Tunis contre Noureddine Mbarki, rédacteur en chef du journal Ekher Khabar online, en le taxant de complicité de terrorisme sur fond de publication d’une photo de l’exécutant de l’attentat de Sousse.
Tout en affirmant son adhésion aux efforts de lutte contre le terrorisme, l’OTPJ rejette l’utilisation de cette question comme prétexte pour restreindre la liberté de la presse et empêcher les journalistes d’accomplir leur mission.
Par ailleurs, l’organisation se dit «choquée» par l’accusation de complicité de terrorisme adressée au journaliste Noureddine Mbarki qui n’a fait qu’accomplir son devoir dans le respect des règles de l’éthique professionnelle et du décret-loi 115 relatif à la liberté de presse.